6 conseils pour prendre l’avion avec un bébé sans stress
Prendre l’avion avec un bébé est souvent une cause de stress. Je comprends, car le simple fait de prendre l’avion génère du stress chez beaucoup de gens. Alors avec un nourrisson, n’en parlons pas. Or, stress et vacances ne font pas bon ménage. Notre bébé Vito qui, pour moi, est né hier, va déjà sur ses un an (ouais, un an!) et compte déjà pas mal de pays à son palmarès. Était-ce un peu tendu? Voire carrément stressant? Pas du tout. C’est sûr, la première fois, il faut un temps d’adaptation lorsque l’on emmène un aussi petit bout, mais croyez-moi, se comporter normalement est la seule option. À moins de rester calfeutré chez soi. Et ça, ce n’est en aucun cas envisageable pour moi. Le stress n’aide personne, encore moins bébé, et vos débuts de vacances seront plus agréables si vous restez zen. Alors que faire? Le tout est de bien se préparer. Un planning rigoureux et le matériel adéquat vous aideront vraiment à embarquer le cœur léger, croyez-moi.
1. Être un rien maladroit
Vito faisait déjà son baptême de l’air à tout juste deux mois, pour aller voir papy et mamy en Espagne. La légère tension qui montait en nous a été vite dissipée: si vous aussi vous prenez l’avion avec un nourrisson, sachez que rien n’est plus désarmant que des parents incertains. Tout autour de nous, des mains pour nous aider et des tas de gens pleins de compréhension face à un bébé en pleurs. « Nous sommes tous passés par là » est le credo. Les quelques rabat-joie? Souvent, des ados. Filles ou garçons. Cela peut en effet arriver. Le meilleur conseil que je puisse vous donner: soyez ouvert avec votre voisin de siège, capturez son regard, prenez un air coupable (ou excusez-vous lors de l’embarquement) et soyez un rien maladroit et peu sûr de vous. Véridique, ça aide. Et puis, un peu de comédie ne fait pas de tort.
Pour un trajet court bien entendu, un aller-retour en Espagne. Le réel « souci » c’est plus au décollage et à l’atterrissage, vu que bébé doit être attaché, regarder droit devant lui, même s’il vient de s’endormir paisiblement. Alors je me dis que notre (nouvelle) appréhension de notre premier (semi) long-courrier jusqu’à New York (restez avec moi!) est infondée… Même si oui, à la réflexion, passer sept heures dans le ciel sera aussi un souci comme Vito a besoin de plus de divertissement à son âge. Enfin soit. Cela dit, que ce soit un court-courrier ou un long-courrier, nous avons déjà tiré de nombreux enseignements de nos premiers vols avec bébé Vito. Prenez-en de la graine.
2. Avoir choisi son siège
Veillez à avoir votre siège attitré à l’avance. Si vous ne savez pas réserver votre place en ligne, contactez la compagnie par téléphone. J’ai déjà pris plusieurs fois l’avion seule avec Vito, et le personnel était à chaque fois très serviable: ramasser nos affaires dans le compartiment à bagage, tenir un moment bébé dans les bras… Après tout, on n’a pas assez de mains.
3. Avoir les essentiels à portée de main
Veillez à avoir les essentiels dans votre bagage à main. Une tétine de secours, un mini jeu, des tissus en tetra, votre nourriture (lait en poudre avec dosette, à emporter plus qu’en suffisance car imaginez-vous en cas de retard, vous ne voudriez pas tomber à court), un thermos avec de l’eau chaude (le personnel le réchauffera au bain-marie, une bonne chose en soi mais cela prend parfois du temps dont vous ne disposez pas si c’est le chaos). Ensuite, vous pouvez facilement passer la douane avec un thermos d’eau chaude si vous êtes avec un bébé. Prenez aussi un tetra, le tout dans un petit sac auquel vous pourrez directement accéder. Un conseil: prévoyez un sac que vous pourrez enrouler autour du poignet pour avoir les mains libres.
4. Manger encore et encore. Car diversion permanente
Essayez de prévoir que votre bambin aura (un peu) faim avant le décollage et l’atterrissage. Ainsi, il aura un nouvel objet d’attention et l’idée d’être coincé à sa place au décollage et à l’atterrissage (ben oui, cette foutue ceinture) lui passera. Si en plus il souffre de la pression au niveau des oreilles, l’ingestion de nourriture sera aussi la méthode la plus efficace et la plus facile pour diminuer la pression.
5. Avoir un transfert de l’aéroport
Ce qui rassure aussi, c’est de savoir que l’on viendra vous chercher à l’aéroport. Cela coûte peut-être plus cher, mais ça vous apporte tellement en échange! Surtout, vous n’avez aucun stress (chercher un taxi ou, pire encore, faire la file avec votre bébé au comptoir d’une location de voitures).
Et en plus, vous pouvez dire que vous voulez une voiture avec un siège-bébé. Faites attention de demander un siège pour nouveau-né (si c’est bien le cas), car la plupart des sociétés de taxis proposent des sièges-autos standard pour des bébés à partir de 6 mois. Si votre bébé est plus petit, il sera balancé de gauche à droite. Mais comme on dit, on apprend sur le tas. La première fois que ça nous est arrivé (oups, eh oui), avec l’aide du brave chauffeur, nous avons réussi à caler Vito avec des tissus en tetra. Une excellente solution temporaire! Mais après cette expérience, on a toujours demandé un siège pour nouveau-né.
6. Respecter le rythme de bébé
La plus grande leçon que nous avons retenue pour l’avion, c’est de nous adapter au rythme de Vito. Ne réservez pas de vol à l’aube si votre bébé déteste être dérangé pendant son sommeil et ne parvient plus à se rendormir tellement il est frustré. Une fois, pas deux.
Dans le cas de Vito, ce n’est pas encore vraiment comme ça mais il grandira très vite. Alors, on prendra un sac rempli de petits cadeaux. Emballés, bien sûr. Histoire qu’il puisse s’amuser à tout déballer pour jouer durant le voyage. Et s’il commence à s’ennuyer, il peut très bien répéter l’opération. Etc. etc.
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