Une journée dans les coulisses avec un steward de TUI fly: Quentin vous dit tout

Une journée aller-retour à Tenerife ou deux jours au Mexique… La journée de travail d’un steward ou d’une hôtesse de l’air de TUI fly peut littéralement partir dans tous les sens. À quoi doivent veiller les membres d’équipage de TUI fly, dans les airs et au sol? Quentin nous fait découvrir son travail en tant que steward.

1er jour: en route pour le Cap-Vert

3h30: réveil

Le réveil sonne. Ma destination du jour est le Cap-Vert, où je vais rester une nuit. J’enfile rapidement mon uniforme TUI fly, je me coiffe et je me brosse les dents pendant que mon iPad se synchronise. Mon trolley professionnel et ma petite valise de voyage sont prêts dans l’entrée. En route pour l’aéroport!

4h30: préparation du vol

Une fois au bureau à Bruxelles, je me fais un café. Comme chaque jour, je prépare un petit mémo avec le résumé des informations de vol: heures de vol, nombre de passagers, repas spéciaux, végétariens ou sans gluten notamment, personnes à mobilité réduite, etc. Comme le dit l’adage: une bonne préparation représente déjà la moitié du travail.

5h00: réunion avec les collègues, répartition des tâches et vérifications

Une heure avant le décollage, je fais connaissance avec Maxime, ma cheffe de cabine, et Laura et Marlon, mes autres collègues du jour. Avec les pilotes Stéphane et Sander, l’équipe est au complet. Un bus nous emmène alors jusqu’à notre avion, un Boeing 737 MAX. À bord, nous commençons le briefing. La cheffe de cabine nous attribue nos places dans l’appareil. Sur ce vol, je serai son back-up à l’arrière de l’avion. Après le briefing de sécurité, nous nous chargeons du contrôle des équipements de sécurité. En dernier lieu, je vérifie aussi que tous les repas ont bien été chargés à bord conformément au nombre de passagers.

5h30: embarquement!

Trente minutes avant le décollage, les premiers passagers montent à bord. En tant que back-up, je me charge des annonces de bienvenue pendant l’embarquement. Je reste alors dans le galley, l’espace dédié à l’équipage à l’arrière de l’avion. Dès que mes collègues sont prêts pour la démonstration de sécurité, je donne les instructions dans le micro. Nos passagers savent ainsi précisément ce qu’ils doivent faire en cas d’urgence.

6h30: décollage imminent

Tout le monde est bien installé, les pilotes font tourner les moteurs et nous quittons le sol belge. J’aime particulièrement cet avion, car il est bien plus silencieux que le Boeing 737 de la génération précédente. La montée vers notre altitude de croisière à 10 670 mètres se passe dans le calme. Au-dessus de la France, nous avons droit à une vue dégagée sur Paris. Depuis le ciel, la Ville lumière porte bien son nom.


Comment vole un avion? Notre pilote Philip vous dit tout.


7h00: service du petit-déjeuner

Une fois à bonne altitude, nous lançons le premier service. Nous préparons les chariots pour servir le petit-déjeuner à nos 183 passagers. Du café, du thé ou un verre de jus? Ils ont le choix. Dès que tout le monde a mangé et que nous avons ramassé les derniers déchets, nous mangeons à notre tour. Nous avons ensuite un peu de temps pour nous reposer, discuter ou lire, tout en restant évidemment à la disposition de nos voyageurs.

9h00: un anniversaire à fêter…

Nous surprenons les enfants à bord en leur offrant un kit de jeu. Des enfants heureux sont synonymes de parents heureux. Une passagère vient ensuite nous informer discrètement que c’est l’anniversaire de sa sœur. Fête rime avec bulles, nous lui offrons donc une petite bouteille de champagne, un en-cas et une carte signée par tout l’équipage. Elle n’oubliera pas de sitôt cet anniversaire à 36 000 pieds au-dessus de l’Atlantique.

11h00: un petit snack

Dans un peu plus d’une heure, nous atterrirons au Cap-Vert. Le petit-déjeuner n’étant déjà plus qu’un vague souvenir, nos passagers reçoivent un snack et une boisson. Nous nous préparons ensuite pour l’arrivée sur l’île de Boa Vista. Les pilotes entament la descente pendant que Marlon et Laura vérifient toutes les ceintures de sécurité. Dans le galley, je remets tous les chariots et les bacs de rangement bien en place.

12h30: bom dia Boa Vista!

Les portes de l’avion s’ouvrent et une bouffée d’air chaud pénètre à l’intérieur. Nous saluons nos passagers et leur souhaitons de belles vacances de détente. Les voyageurs à destination de l’île de Sal restent à bord. Entretemps, nous accueillons également ceux qui retournent à Bruxelles en passant par Sal.

13h20: décollage bis

Comme les deux îles sont voisines, le vol entre Boa Vista et Sal ne dure que 15 minutes. On profite de voir l’océan défiler sous l’avion avant d’apercevoir au loin la ville de Santa Maria dans le sud de Sal. Une fois arrivés, tous les vacanciers descendent de l’avion afin que nous puissions nettoyer la cabine et faire ravitailler l’avion pour le vol retour. Nos collègues, reposés, montent à bord pour prendre le relais et retourner à Bruxelles. Notre journée de travail est terminée. Nous prenons la route vers notre hôtel pour 24 heures de repos avant notre prochain service.

15h30: lunch et sieste

Nous nous plongeons un peu dans l’ambiance de vacances. Nous enfilons une tenue plus décontractée et nous nous rejoignons à la piscine de l’hôtel pour manger ensemble. Le reste de l’après-midi est dédié au repos: lecture, sieste et bronzette. Parfait. Le soir, nous nous retrouvons pour un chouette repas au restaurant. Nous profitons pleinement de l’atmosphère décontractée du Cap-Vert.

2e jour: retour en Belgique

Après une bonne nuit de sommeil et un délicieux petit-déjeuner, je profite du reste de la matinée pour lire mon livre. Je me prépare ensuite pour le vol retour vers Bruxelles l’après-midi. Mon iPad, mes valises, mon uniforme… Rien oublié? Je vérifie et revérifie avant de repartir pour un vol de 6 heures, la tête dans les nuages…

Vous souhaitez en savoir plus sur la vie de nos membres d’équipage TUI fly? Lisez nos articles sur ce qu’il se passe dans les coulisses.

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