Envolez-vous avec l’équipage de TUI fly: des heures inoubliables au Cap-Vert et en Égypte
Les journées de travail d’un membre du personnel de cabine ne commencent pas et ne se terminent pas toutes dans un aéroport belge ou néerlandais. En tant que steward dans le cadre d’un job étudiant, Rico vous emmène dans ses escales au Cap-Vert, au large de l’Afrique, et sous le soleil d’Hurghada. Deux voyages uniques, deux escales dans deux cultures particulières.
Une invitation exotique
En tant que steward, on a la chance de découvrir le monde. D’habitude, je ne peux cocher que des aéroports sur ma bucket list, mais cette fois-ci, j’ai pu sortir de l’avion lors d’une escale. Ce sont des moments qu’on attend avec impatience. Ma première escale a eu lieu à Sal, une île de l’Atlantique appartenant au Cap-Vert.
Un départ matinal
Mon réveil a sonné à 3h20 du matin. La journée de travail a débuté à Zaventem: enregistrement à 5h, puis décollage pour l’Afrique une heure plus tard. Ce n’était pas un vol direct; au bout de 6 heures, nous avons fait un arrêt à Dakar, la capitale du Sénégal. Certains passagers y sont descendus. La plupart sont restés à bord pour poursuivre le voyage vers Sal, où nous avons atterri après une heure de vol depuis Dakar. Lorsque j’ai ouvert la porte de l’avion, la chaleur nous a enveloppés. Une fois tous les passagers débarqués, nos minivacances ont commencé. Avec le pilote, le copilote et trois autres membres d’équipage, nous avons quitté l’avion pour rejoindre notre hôtel.
Envie d’en savoir plus sur une escale au Cap-Vert? Lisez l’article: En route pour le Cap-Vert avec Quentin.
Sous le soleil africain
Après un trajet en taxi et 11 heures après notre enregistrement à Bruxelles, nous sommes arrivés à notre hôtel à Sal. Avec des températures avoisinant les 30°C, une douche rafraîchissante était la bienvenue. Chaque membre d’équipage avait sa propre chambre, et j’avais hâte de découvrir la mienne. Elle était équipée d’un grand lit double et offrait une belle vue sur la mer.
Après m’être rafraîchi, je me suis installé sur un transat au bord de la piscine. Mes collègues m’ont vite rejoint et nous avons dégusté de succulents en-cas pour satisfaire notre faim. Dans 44 heures à peine, la journée de travail pour rejoindre Bruxelles commencera, ce qui est synonyme de vol retour à la maison. C’est pourquoi nous profitons au maximum de nos journées. Nous avons clôturé le premier jour ensemble au restaurant à buffet où nous nous sommes régalés.
Une bonne nuit de sommeil
Après une longue journée, je me suis glissé dans mon lit. Au petit matin, j’ai décidé d’explorer l’hôtel. J’ai rapidement trouvé la salle de sport où je me suis amusé pendant une heure. Plus tard, mes collègues se sont également réveillés et nous avons convenu de prendre le petit-déjeuner ensemble. Le buffet était à nouveau incroyablement délicieux. Une fois rassasié, j’ai fait un plongeon dans la piscine et une promenade sur la plage. Les heures ont filé à toute allure! Le soir, nous sommes allés dans un restaurant local sur la digue et nous avons profité de notre dernière soirée sur le sol africain.
Le troisième jour, j’étais complètement reposé et j’ai troqué mon maillot de bain contre mon uniforme. Je me suis préparé pour un vol de près de 7 heures à destination de Bruxelles.
Deuxième escale: Hurghada
Un an et demi après ma première escale, une nouvelle grande aventure m’attendait. Pas au Cap-Vert, mais à Hurghada, une destination touristique au bord de la mer Rouge. Cette fois-ci, il ne s’agissait pas de deux nuits, mais d’une seule. Avec seulement une heure de décalage horaire avec la Belgique, je me suis dit qu’une nuit suffirait pour recharger mes batteries pour le vol retour. Et en compagnie d’un équipage fantastique, ce voyage de 28 heures sur le sol égyptien promettait d’être inoubliable.
Premières impressions de l’Égypte
À mon arrivée en Égypte, j’ai été frappé par le style de conduite chaotique des Égyptiens. Sur l’autoroute, les changements de voie sont constants, les clignotants sont rarement utilisés et les nombreuses bosses ont bien secoué le taxi. Heureusement que le transport pour l’aéroport était bien organisé. Nous avons été chaleureusement accueillis dans notre complexe et nos chambres nous ont été rapidement attribuées. Quelques minutes plus tard, j’étais déjà en train de me baigner dans la mer Rouge. Avec l’équipage, nous nous sommes reposés sur des transats au bord de l’eau, où nous avons vu des poissons remarquables.
Repas, sport et bain de soleil
L’après-midi, nous avons dégusté un assortiment d’en-cas. Tout était vraiment délicieux. J’ai été surpris par le fait que le soleil se couche déjà vers 16h et que la température chute rapidement de 27 à 14 °C. On passe de l’été à l’hiver. Le lendemain, j’ai commencé par une séance dans la salle de sport, suivie d’une baignade matinale et d’un bon petit-déjeuner. Après quelques heures de bronzette, je suis allé manger au restaurant à buffet. Peu de temps après, j’ai à nouveau troqué mon maillot de bain contre mon uniforme et je me suis préparé pour un vol rempli de 189 passagers et de quelques bébés.
Pourquoi l’équipage est-il autorisé à passer la nuit sur place?
Vous vous demandez peut-être: « Comment se fait-il que le personnel de cabine soit parfois autorisé à passer la nuit à destination? » Il existe une durée maximale du travail pour assurer la sécurité sur le lieu de travail et protéger la santé des travailleurs. Une journée de travail comprenant un aller-retour entre Bruxelles et le Cap-Vert dure environ 17 heures. C’est pourquoi il y a une période de repos obligatoire de minimum 12 heures après une journée de travail de maximum 12 heures. Ces heures peuvent varier en fonction du jour de travail et du lieu. Envie de savoir ce qui se passe pendant le vol? Lisez l’article: Une journée de travail à Curaçao avec Claudia.
Bon voyage et à bientôt!