Travailler dans un lieu de vacances: Ibiza. Monitrice de natation chez TUI, Saskia nous explique tous les tenants et aboutissants
Pour beaucoup, travailler dans une destination de vacances au soleil, cela veut dire faire un job de rêve. Mais comment ça marche exactement quand on veut aller bosser à l’étranger? Et comment se passe une journée de travail type? Nous avons posé la question à notre collègue Saskia. De fin juin à fin octobre, Saskia travaille comme monitrice de natation à Ibiza pour TUI Musement. Au Sirenis Seaview Country Club , elle donne cours à des enfants tout en profitant du soleil de l’Espagne.
Comment t’es venue l’idée de partir travailler à l’étranger?
Pendant mes études en Management du Tourisme, la grande question se posait de plus en plus: qu’allais-je faire une fois mon diplôme en poche? Comme j’ai toujours aimé voyager, j’ai très vite su que je partirais. Surtout que je n’ai encore ni maison ni enfants. Pour moi, c’était pile le bon moment. Il me restait à convaincre mon compagnon, mais il a adhéré à l’idée. Il voulait carrément venir avec moi!
Comment as-tu déniché l’endroit fait pour toi?
Avec la crise sanitaire, de nombreux pays étaient fermés et ce ne fut pas une mince affaire de dénicher un endroit où voyager en toute liberté. Nous avons donc décidé de rechercher un organisme qui pouvait le faire à ma place et on a vite pensé à TUI Musement. Lorsque j’ai vu l’offre d’emploi de monitrice de natation, ça m’a directement motivée. J’adore nager. J’ai fait du water-polo pendant 17 ans et avant cela, je donnais des cours de natation. En plus, avec mon bachelier en Management du Tourisme et mon diplôme en humanités sportives, cette fonction était faite pour moi.
Comment as-tu réagi lorsque tu as appris que tu irais à Ibiza?
J’étais trop contente! J’aime découvrir de nouveaux horizons et je n’avais encore jamais mis les pieds à Ibiza. J’avais toujours pensé que la vie à Ibiza était très chère, mais depuis que j’y habite, je me trouve vraiment chanceuse. On peut aller boire un verre et manger pas cher dans un chouette cadre, surtout en dehors des grandes zones touristiques.
Quelles formalités devais-tu régler avant le départ?
Avant de me faire muter, j’ai dû passer par tout un processus de candidature et répondre à certaines exigences. Par exemple, être en possession d’un diplôme de secourisme et d’un brevet en sauvetage. En outre, hormis la lettre de motivation à rédiger, j’ai dû effectuer plusieurs tests et répondre à des questions. Une fois engagée, il m’a fallu passer une semaine de formation à Majorque pour le Sirenis Seaview Country Club. Et bien entendu, j’ai dû accomplir l’une ou l’autre démarche pour pouvoir résider et travailler en Espagne. Par exemple, demander un numéro NIE. Heureusement, TUI m’a aidée à tous les niveaux, donc tout s’est bien goupillé.
Qu’as-tu appris en formation à Majorque?
Durant ma formation à Majorque, j’ai rencontré mes collègues et nous étions très bien préparés. Pendant cinq jours, en groupe, nous avons été mitraillé d’informations, notamment sur le Sirenis Seaview Country Club, sur la politique, sur le règlement des uniformes et sur la méthode de travail. Évidemment, nous sommes aussi passés à la pratique. Nous nous sommes entraînés à donner cours dans la piscine.
De quoi te réjouissais-tu le plus avant le grand départ?
Avec la crise sanitaire, ça faisait longtemps que je n’étais plus sortie loin de chez moi. Du coup, je me réjouissais surtout de recommencer à quitter le territoire néerlandais. Me trimbaler fièrement avec ma valise à l’aéroport pour ensuite embarquer dans l’avion. La perspective de débarquer sur une île ensoleillée avec des plages paradisiaques et des palmiers était irrésistible.
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Peux-tu nous expliquer à quoi ressemble une journée de travail type?
Le matin à 7h30, j’enfile mon uniforme et je prends mon petit-déjeuner. Ensuite, je vérifie que tout mon matériel et l’iPad soient prêts et que les couloirs de nage soient mis. Les premiers enfants arrivent pour leur leçon à 8h45. Une leçon dure une demi-heure et se donne par petits groupes de trois vu les mesures liées au coronavirus. Mais on peut aussi réserver des leçons individuelles. Vers midi, les leçons du matin se terminent. Je me change rapidement pour être prête pour aller au guichet. C’est là que l’on peut réserver des leçons de natation. À 13h30, c’est le début de la pool party. Pendant un quart d’heure, on fait des danses dans la piscine avec les enfants. Puis vient l’heure du lunch. De 14h30 à 17h00, j’enchaîne avec les leçons de l’après-midi. Si les cours sont terminés, je m’assure que tous les papiers sont en ordre et j’écris éventuellement les brevets pour les enfants qui viennent le lendemain. Par ailleurs, deux fois par semaine, je me balade autour de la piscine pour discuter avec les clients et faire la promotion des cours de natation.
Qu’est-ce qui rend l’hôtel Sirenis Seaview Country Club aussi agréable?
Le Sirenis Seaview County Club propose un large éventail d’activités et c’est ça qui le rend unique. Surtout pour les enfants, il y a vraiment de tout. Par exemple, une académie de natation, de stages et de foot. Mais aussi les clubs. Il y a même une crèche pour les bébés. Sans compter le parc d’escalade, les cours de tir à l’arc et le parc aquatique aux multiples toboggans. En soirée, un programme de divertissements est proposé aux petits et grands.
Comment t’entends-tu avec les collègues? D’où viennent-ils et passez-vous de bons moments ensemble en dehors des heures de travail?
Mes collègues sont hyper cool. Ils viennent vraiment de partout: Espagne, Italie, Suède, Pologne, Belgique et Angleterre. Pour l’instant, je suis la seule Néerlandaise. Les âges sont aussi différents. La moyenne tourne autour de trente ans. En dehors des heures de travail, on va ensemble à la plage, on boit un verre ou on se fait un resto le soir. On a aussi regardé les matchs de l’Euro.
Quelle est ta meilleure expérience jusqu’à présent?
J’apprécie en particulier de constater les progrès rapides des enfants durant les leçons. J’ai appris à un petit garçon à plonger à genoux en moins de cinq minutes. Une fois les leçons terminées, les enfants restent souvent barboter dans la piscine, du coup ils apprennent vite. Et ce qui joue beaucoup aussi: tout le monde est en mode vacances.
Maintenant que tu es sur l’île: as-tu d’autres conseils à partager aux vacanciers qui partent à Ibiza?
Les vieux murs de la citadelle de la ville d’Ibiza méritent véritablement le détour. De là tout en haut, vous avez une vue magnifique sur la ville et sur la mer. En plus, à 10 minutes de marche du Sirenis Seaview Country Club, il y a un restaurant dont je suis fan: le Cachito’s. Si vous entrez par la rue, vous débouchez sur une charmante cour intérieure. Le personnel est hyper sympa, la carte gargantuesque et l’addition très raisonnable.
Que comptes-tu faire après? Quelles destinations as-tu encore très envie de découvrir?
Euh… À vrai dire, j’ai envie de faire le tour du monde. En priorité, la Nouvelle-Zélande, Aruba, la Norvège, Bali et le Japon. Qui sait, la saison prochaine, je travaillerai peut-être dans une autre destination pour TUI Musement.
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